Lors de notre passage éclair à Paris au Vapexpo 2021, la rédac’ de CigaretteElec a eu le plaisir de rencontrer Marine, Vincent et Charly de la Team VDLV. Après un bon café partagé avec cette équipe chaleureuse et passionnée, Charly et Marine se prêtent au jeu de l’interview avec Pierre. Au programme : Ecologie, Nicotine vapologique ainsi qu’une toute nouvelle gamme de E Liquides fruités !
Quel avenir pour la nicotine vapologique en France ?
Charly : On espère un bel avenir pour cette nicotine qui a un objectif clair : apporter des éléments de réassurance forts pour les consommateurs et pour les distributeurs. La nicotine vapologique, c’est un programme agronomique, un programme industriel et une distribution maîtrisée.
Tout ça avec une volonté de chimie verte et avec aussi un objectif d’une valorisation du travail des agriculteurs. C’est un partenariat agro industriel qui permet d’écrire la vape du futur avec du circuit court. C’est ce qu’on appelle la « smart industrie ». Avec bien sûr la volonté de faire la nicotine la plus adaptée au marché du vapotage et en l’occurrence, avec les responsabilités que l’on a, la plus vapologique possible. C’est à dire pensée pour l’inhalation.
On a bien sûr des programmes de développement qui sont importants pour permettre à cette filière de la nicotine vapologique d’évoluer. Ce travail se fait avec la nature, c’est à dire avec les agriculteurs. On mettra autant d’hectares que ce que la nicotine vapologique aura converti de vapoteurs.
Et la France est un superbe terrain agricole. On a re-sensibilisé les agriculteurs du tabac en France qui sont prêts à travailler pour la vape. Il y a même des tabaculteurs qui ont décidé de ne faire que du tabac pour la vape. Cette révolution et cette transformation a lieu. Donc maintenant, on sait qu’on peut ouvrir le champ des possibles et on a autant d’agriculteurs motivés qu’il y a de vapoteurs intéressés.
Pierre : On a cru comprendre que les agriculteurs avec qui vous travaillez sont satisfaits de produire du tabac qui n’est pas destiné à être fumé.
Charly : Ils sont vraiment contents de ça. En contrepartie, on s’engage à les rémunérer correctement et bien sûr, ça a un impact sur le prix du flacon. En faisant le choix d’arrêter de fumer, on peut tout à fait choisir n’importe quelle nicotine. Ça fonctionne.
Lorsque l’on passe à l’étape d’après qui est : “j’essaye de bien calibrer, bien qualifier mon produit et j’essaye d’encourager une dynamique territoriale,” Eh bien à ce moment là, on fait le choix de prendre des produits VDLV parce qu’ils sont tous conçus avec de la nicotine fabriquée à quelques centaines de kilomètres de chez nous.
« C’est un programme entre humains. Un partenariat qui s’est crée d’hommes à hommes »
Marine : C’est un projet, c’est vraiment un programme entre humains. C’est vraiment un partenariat qui s’est créé d’hommes à hommes. Et vous le disiez justement au tout début, quand on a été voir ces agriculteurs, il faut être très honnête, tous n’ont pas pris conscience du projet en lui-même. Aujourd’hui, en revanche, le discours est complètement différent. Ils sont fiers, on peut le dire. Ils se prêtent à chaque fois au jeu des caméras, parce qu’ils sont vraiment convaincus de ce programme là, de la finalité de leur produit. Aujourd’hui, on est hyper fiers d’avoir créé un programme entre hommes et en plus, un programme intelligent pour la filière.
Parlez nous de votre nouvelle gamme de E Liquides : V’ICE
Marine : V’ICE est une marque de Prêts à booster 50ml sur laquelle on s’est vraiment fait plaisir. On a bien sûr toujours les gammes Cirkus et Vincent dans les Vapes. Ces gammes sont connues et reconnues, des gammes assez étendues. Pour cette marque là, on voulait vraiment pas aller à contre courant, mais en fait, casser un petit peu nos codes de communication. C’est aussi pour ça que beaucoup aujourd’hui arrivent sur le stand de V’ICE en disant « ha bon ? Mais c’est VDLV ? »
« C’est une gamme sur laquelle on n’a absolument pas renié notre qualité »
Oui, c’est VDLV. c’est une gamme qui a vraiment son propre univers, sur lequel on s’est éclaté. On va être très honnête et je pense que tous nos clients l’ont perçu aussi parce qu’ils se régalent à recevoir tout le merchandising et l’ensemble des produits. On s’est vraiment amusé à la faire parce que, justement, on avait un petit périmètre. Une gamme courte sur laquelle on pouvait s’exprimer d’un point de vue création graphique. Il faut aussi également savoir que bien que ce soit une gamme qui soit un peu désynchronisée de Cirkus et Vincent, c’est une gamme sur laquelle on n’a absolument pas renié notre qualité.
Cette gamme est certifiée AFNOR. Ce sont des produits qui sont cohérents avec nos exigences. On ne s’est pas dit « on a une page blanche, on fait un petit peu ce qu’on veut et on se permet beaucoup de choses ». Pas du tout. D’un point de vue création de saveurs, on est vraiment sur notre cahier des charges existant. Mais ce n’est pas ce que l’on veut marteler. En fait, cela fonctionne. Les gens sont très séduits par les saveurs. Surpris parfois que l’on puisse proposer ce genre de choses. J’ai envie de dire qu’on sait tout faire. Même avec une exigence, on arrive à proposer des produits qui sont hyper séduisants pour le palais, sans renier notre qualité. C’est à dire qu’on n’y a pas ajouté de sucre, d’édulcorant et autres.
« On est assez surpris de voir que peu de gens parlent de nos best sellers sur les réseaux sociaux »
Charly : Je voudrais ajouter que finalement, les repères de VDLV dans la création d’une marque restaient fondamentaux. Finalement on permet le plaisir, mais en même temps, ce qu’on observe c’est qu’il y a parfois des liquides qui sont avec un super effet “wow,” sans êtres forcément consommés, sur la durée. On est assez surpris de voir que peu de gens parlent de nos best sellers sur les réseaux sociaux. Ce sont de vrais best sellers parce que les gens les vapotent depuis un an, deux ans, trois ans, quatre ans, six ans.
Et c’est ça un vrai best seller ! On croit que ces produits-là, tout en étant frais et exotiques, suivent la tendance actuelle. Ils ont vraiment pour volonté de durer, pour que le vapoteur se sente en sécurité tout en ayant un plaisir qui soit présent et l’envie de se régaler.
Quelle est votre vision environnementale de la vape ?
Charly : L’environnement a pris une fessée ces dernières années. On sait tous depuis longtemps que l’on a un impact environnemental fort. Et puis, le Covid est venu nous rappeler qu’il fallait peut-être en prendre un peu plus conscience. Chez VDLV, c’est quelque chose qu’on a dans notre ADN depuis le départ et ça fait déjà six ans que tous nos flacons sont en PET recyclé. On n’avait pas attendu cette claque là pour pour déjà s’impliquer là dedans.
Chez VDLV, on ne voit pas l’environnement que dans les plastiques que l’on choisit, mais aussi dans la façon de faire la nicotine. On en parlait tout à l’heure, celle-ci est en chimie verte. On récupère la matière tabac une fois qu’elle est dé-nicotinée pour en faire de l’énergie, qui permettra demain de produire la vapeur nécessaire à l’extraction.
Donc, on réfléchit à l’autosuffisance énergétique. On a vraiment l’ambition de mettre notre usine dans ce mood là. On a du soleil sur notre bâtiment, on a de la matière organique. Si tout ça peut suffire pour faire tourner notre industrie, on a donc calibré notre industrie comme autrefois l’agriculteur calibrait son champ en fonction de ce que la nature lui mettait à disposition. Donc on voit l’industrie comme ça. Certains diront que c’est un retour en arrière. Pour nous, c’est un retour en avant et on mise beaucoup là-dessus. On est même allé jusqu’à imaginer s’ il était possible d’analyser complètement l’impact environnemental de cette filière vape, en vue de la constitution d’un programme qui est soutenu par une association qui s’appelle Vape 4 Good. Celle-ci va travailler sur l’analyse de l’impact environnemental et la suggestion de la proposition de solutions technologiques, pour prendre en charge ce problème-là.
Comme VDLV sait traiter à la nicotine, VDLV participe à ce projet là pour aider Vape 4 Good à traiter les fioles qui ont eu de la nicotine, puisqu’elles sont déclassifiées du fait de la présence de nicotine et ne rentrent pas dans un schéma de recyclage conventionnel. J’insiste là-dessus, il ne faut pas confondre collecte et recyclage. Collecter c’est déjà bien, mais recycler, c’est là le vrai travail à fournir pour que l’impact environnemental soit cohérent.
« C’est facile de dire pollueur-payeur, mais je dirais que le producteur a une forte responsabilité »
On travaille sur l’énergie, les matériaux, le bon sens économique avec les partenaires. Et puis, il faut que chacun prenne sa part de responsabilité. On dit que c’est toujours le consommateur qui paye. Non, l’industriel est aussi concerné et je crois qu’il est de bon ton de comprendre aussi que dans ce monde de commerce international, l’acteur commercial a aussi sa part de responsabilité. C’est facile de dire pollueur-payeur, mais je dirais que le producteur a une forte responsabilité.
Finalement, c’est l’affaire de tous. Il ne faut pas se décharger de l’environnement. C’est trop facile. Si on veut faire évoluer les choses, il faut être capable de se regarder tous ensemble et de se dire : “si on se partage la facture à trois, là, ça devient cohérent.” Ce qui fait l’union, c’est la force ? Ce qui fait la force, c’est l’union… En même temps, je l’aime bien à l’envers, elle a du sens.
Un dernier mot pour la communauté CigaretteElec ?
Marine : On parlait de la gamme V’ICE et on aimerait annoncer à votre communauté qu’en fin d’année, on va sortir les E Liquides V’ICE en 10ml nicotinés ! En 0, 3, 6, 9mg. On arrive en plus très bientôt, c’est-à-dire en tout début d’année avec des nouveautés. On espère qu’il y aura le même engouement et cette même volonté de vaper du V’ICE ensemble.
Charly : Ça fait longtemps que je crois aux neuf milligrammes par millilitre et je suis content qu’on y aille avec V’ICE.