Voilà que l’UE veut fait de la cigarette électronique un médicament… et donc par là de réduire le champ de vente de la e-électronique… pour peu, et pour bien faire, il faudra passer par un médecin pour qu’il prescrive ce moyen très (trop) efficace de se passer de ce produit toxique en vente libre qu’est la cigarette…
Impossible de ne pas voir derrière cette volonté la main des lobbys du tabac qui voit leur chiffres d’affaire être réellement amputé par la cigarette électronique…(les ventes de tabac commence a réellement reculer depuis le début de l’année, grâce à la e-cigarette qui donne le change crédible aux fumeurs) Le pire ici, est que les Tobaccos vont cacher leur volonté de nuire à cette « concurrence » via des intérêts de santé publique… ce qui est assez drolatique quant on connait la toxicité et la mortalité induite de la cigarette réelle, en vente libre et ce, même aux mineurs…
Cet objectif des Tobaccos (industrie tabagique) de rendre ces inhalateurs difficile à obtenir, est déjà présent dans nos lois, ou celles-ci ont déjà obtenu que leur cœur de cible : les adolescents ne puisse y avoir accès, et donc se tourne vers leur production autant addictive que réellement toxique… et comme toujours, les motivations données sont aberrante en matière de santé publique, car prétextant d’un danger pour la santé publique « inexistant ou très faible » pour justifier l’interdiction de la vente aux mineurs tant des inhalateurs, que les liquides contenants de la nicotine…
L’on comprendrait que l’Etat dans son sage soucis au bien-être de sa population et ayant connaissance de l’existence d’un substitut valide, efficace et sans danger, tente d’interdire par la loi la vente, et la production des vrais cigarettes… simplement parce que leur toxicité est parfaitement connue et que la nuisance étant connue, l’interdiction se justifie de soi-même…
De plus l’argument posant le fait que l’interdiction ne ferait que servir l’intérêt des mafias par la contrebande est là nul et caduque, car du fait de l’existence d’un substitut sans danger, les fumeurs n’étant pas fou, choisir entre un moyen non-dangereux, et un moyen qui les tuent et de contrebande, ce choix ne peut-être que facile et aisée..
Reste les buralistes qui ici perdraient leur clientèle habitué a venir se servir chez eux… l’on conçoit aisément que la disparition de la cigarette puisse leur être problématique, toutefois, les buralistes n’ont-ils que cela à vendre.. leur cœur de métier ne résident-il pas soit dans la presse, soit dans les alcools ?
L’une des bonnes manière de rendre a ces établissements l’intérêt publique général qu’ils ont depuis toujours, serait de leur donner l’exclusivité de la vente des alcools a emporter, donc de transférer (or les vins) ce qui actuellement se trouve dans les rayons de supermarchés… ce qui de fait compenserait sans problème la perte du secteur Tabac… les substituts ayant pour vocation d’éliminer l’addiction tabagique, de désintoxiquer la population, et donc d’éliminer le marché du tabac…
Reste l’Etat qui lui aussi est complètement accrocs aux taxes sur le tabac… et espère bien en profiter sans doute encore longtemps… faut-il relever les taxes sur les alcools forts pour compenser, ainsi que sur le sucre et les huiles hydrogénée vecteur de nombre maladie cardiovasculaire, d’obésité et autres problème de santé publique ?
Rien de bien méchant donc a qui veux vraiment réussir à vaincre son addiction tabagique, seulement trouver le bon substitut fiscal donc.
Source: MEDIAPART le journal