On compte en France plus d’un million de vapoteurs, contre 14 millions de fumeurs traditionnels. Et le nombre d’amateurs d’e-cigarettes ne cesse de croître. Face à ce qui devient un véritable phénomène de société, est-il nécessaire de légiférer, et si oui, dans quel sens est-il pertinent de le faire ?
Les cigarettes électroniques risquent-elles d’inciter des non fumeurs à découvrir les gestes associés au tabac puis à passer à la cigarette classique ? Ou au contraire représente-t-elle un aubaine pour les fumeurs qui voient en elle une aide efficace au sevrage tabagique ?
Comment le Canada et la France envisagent-ils d’encadrer la vente de ce nouveau type de produit ? Peut-on le vendre aux mineurs ? Faut-il le déconseiller aux femmes enceintes ? Faut-il l’interdire sur le lieu de travail ? Les e-liquides qui contiennent de la nicotine doivent ils faire l’objet d’un traitement particulier par rapport aux recharges qui n’en contiennent pas ?
Il est évident que le commerce doit être un minimum encadré, il devrait par exemple être interdit de vendre du e liquide sans certification et normes de fabrication afin de garantir une traçabilité et qualité irréprochable.
Prochainement le gouvernement se prononcera sur le destin du commerce de la cigarette électronique et les règles d’usage en société. Dans tous les cas, il semblerait que le gouvernement ait pris conscience de bénéfices de la cigarette électronique par rapport à la cigarette traditionnelle.