Les interrogations sur la cigarette électronique
De nombreuses questions fusent de toutes parts sur la cigarette électronique. Le passage du tabac traditionnel à la vapeur ne se fait pas sans grande turbulence. La cigarette électronique communément appelée e-cigarette peut-elle être dangereuse ? Certains même se demandent si elle peut être considérée comme une substance médicinale ? De nombreux points de vue continuent encore de diverger s’agissant de l’autorisation de fumer dans les endroits publics ou les lieux professionnels ?
Tant de questions sur ce nouveau moyen de sevrage
A l’heure de l’e-cigarette ou du vapotage, de nombreux résidents de l’Hexagone y sont de plus en plus favorables. Cependant, bon nombre d’inquiétudes et de supputations s’élèvent à propos de cette nouvelle façon de fumer. Ces questions font encore replonger les uns et les autres dans des débats sanitaires et dans des divergences portant sur les dispositions législatives qui ne sont pas encore très bien peaufinées.
Rappel sur son fonctionnement
Elle fonctionne selon un principe unique quelle que soit la marque. La vapeur est renvoyée dans une cartouche grâce à un atomiseur sous l’alimentation d’une batterie. L’atomiseur contient des mèches en fibres cotonneux qui trempent dans un liquide dit « e-liquide ».
Les substances contenues dans une e-cigarette
Les produits présents dans l’atomiseur des cigarettes électroniques peuvent varier. Ces substances contiennent principalement de la nicotine dans une proportion de 0 à 16 mg/ml. Elles contiennent du propylène-glycol et de la glycérine végétale.
Face à toutes ces supputations et études, le 18 décembre 2013, les pays membres de l’Union européenne ont trouvé un accord afin de légiférer de façon plus optimale le marché de l’e-cigarette dans l’espace de l’union. Cet accord doit cependant encore faire l’objet d’une adoption définitive par les États membres et par le Parlement européen. Cette réglementation fixera les quotas et les plafonds en matière de composition des cigarettes électroniques.
Elle fixera également le plafond de la teneur en nicotine des cartouches et recharges. Ces dernières ne devront pas contenir plus de 20 mg de nicotine par ml. Cette directive européenne devra par la suite être reconduite en loi dans le droit français et ce dans un délai de deux ans. Ce qui revient à dire que l’échéance sera soit, en 2016 ou soit en 2017.