Des chercheurs de l’Université de Californie à San Franciso ont enquêté sur les composants de la vapeur. Ils ont étudié la façon dont le corps absorbait les composés présents dans la vapeur inhalée. L’étude a démontré que le corps retenait 94% de la nicotine, ce qui signifie que 6% sont rejetés dans l’air.
Une Etude sur la cigarette électronique analyse la rétention des composants de la vapeur
Les scientifiques se sont penchés sur la rétention de la nicotine, du propylène glycol et de la glycérine végétale.
L’objectif des scientifiques était de mesurer chez l’utilisateur d’e-cigarette d’une part la rétention de la nicotine, du propylène glycol (PG) et de le glycérine végétale (VG) et d’autre part de caractériser la pharmacocinétique de la nicotine. Pour étudier la rétention, les chercheurs ont réuni un panel de 13 vapoteurs : 6 femmes et 7 hommes. Parmi-eux, 9 personnes étaient uniquement vapoteurs, 4 étaient ce qu’on appelle des vapofumeurs, c’est à dire des utilisateurs de l’e-cigarette et du tabac. Ces derniers ont pris 5 inhalations, séparées de 30 secondes. La durée de la bouffée n’était cependant pas limitée dans le temps.
Les résultats de l’Etude sur la cigarette électronique ont démontré que :
– 94% de nicotine est absorbée par le vapoteur, 6% est restituée dans l’air
– 92% de Propylène Glycol est retenu
– 89% de Glycérine végétale est absorbée
Compte tenu de ces forts taux d’absorption, on peut se demander si le vapotage passif existe réellement, et si l’interdiction de vapoter dans les lieux publics est bien justifiée.