A ce sujet, les avis divergent ! La cigarette électronique est-elle réellement moins nocive que le tabac ? Le Figaro a mené l’enquête en se penchant sur les différentes études. Il a établi une liste en « preuves solides », « preuves modérées », et « preuves insuffisantes », afin de parvenir à une conclusion. Un travail de recherche dont nous vous livrons quelques points.
Le vapotage, moins nocif que le tabac ?
En février 2016, le Haut Conseil de Santé Publique considérait que la cigarette électronique était une aide au sevrage tabagique. Récemment à l’antenne d’Europe 1, notre ministre de la santé déclarait que de nombreux experts considéraient la cigarette électronique moins toxique que le tabac. L’Agence de Santé anglaise va jusqu’à affirmer que le vapotage est 95% moins nocif que le tabac. Mais qu’en est-il réellement ? Sur quelles preuves se basent ces affirmations ? Le Figaro a collecté les données de plusieurs études, et les a classées en niveau de fiabilité (condition d’enquête, crédibilité,…)
Les preuves solides collectées par le Figaro :
Le tabac contient 4000 substances, dont 80 son cancérigènes. Par absence de combustion, la cigarette électronique réduit effectivement l’exposition à ces risques.
Les preuves modérées :
La vapotage passif expose à moins de particules que le tabagisme passif.
La toux et l’asthme peuvent être plus forts avec le vapotage. Mais certaines pathologies respiratoires dues au tabac s’atténueraient avec la cigarette électronique.
Les preuves faibles :
A ce jour aucun lien n’a été établi de façon clair entre les maladies cardiovasculaires et la cigarette électronique. Or, le tabac est la seconde cause de développement de ce type de pathologie, juste après l’hypertension. Les maladies cardiovasculaires sont quant à elles la première cause de mortalité dans le monde.