La cigarette électronique est désormais rentrée dans les moeurs, et considérée, à juste titre, comme une excellente thérapie de sevrage tabagique. De nombreux spécialistes et médecins, comme le Pr Dautzenberg, recommandent son usage dans l’arrêt du tabac. Un succès mérité, si l’on en croit les nombreuses études qui prouvent que vapoter est bien moins nocif que fumer.
La cigarette électronique est bien moins toxique que le tabac
«Les données sont claires aujourd’hui: les risques liés à la cigarette électronique sont bien inférieurs à ceux que l’on retrouve avec le tabac», affirme le Professeur Bertrand Dautzenberg, pneumologue à la Pitié Salpêtrière, et principal défenseur du vapotage. Il considère qu‘un an d’usage de la cigarette électronique équivaut à un jour d’usage du tabac. Si cette donnée n’est pas prouvée, les études s’accordent pour dire que l’e-cigarette est effectivement bien moins nocive que la cigarette « classique ». L’Académie nationale de la pharmacie considère même que son utilisation est positive, dans le cadre d’un sevrage nicotinique.
Par ailleurs, l’expert explique qu’avec la cigarette électronique, les prises sont bien moins fréquentes. En effet, dans la cigarette, la nicotine parvient jusqu’au cerveau de façon express. La sensation de plaisir est immédiate mais ne dure pas, ce qui explique que certains fumeurs ont tendance à enchaîner « clope sur clope ». Or, avec la vapeur, la nicotine met plus de temps à atteindre le cerveau, ce qui permet d’espacer les doses.
Cigarette électronique : les études négatives déboutées
Plusieurs études parues ces derniers mois, tendent à discréditer la cigarette électronique. Toutes ont cependant étaient jugées peu fiables par les experts, soit car le procédé d’enquête ne permettait pas de valider les résultats, (comme celle affirmant que la cigarette électronique serait plus cancérigène que le tabac), soit car les faits étaient totalement infondés.