Ca n’a pu vous échapper, notamment si vous suivez l’actualité de la vape. Depuis plusieurs mois déjà le joint électronique a fait son apparition sur le marché du vapotage. La condamnation récente d’une marque marseillaise qui commercialisait une cigarette électronique au chanvre a relancé le débat de la légalité du produit. Joint électronique : qu’est-ce qui est légal, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Le Parisien fait le point sur la législation autour des e-liquides au cannabis.
Joint électronique : les produits à base de THC sont illégaux
Le principe actif du cannabis, le tétrahydrocannabinol dit aussi THC, est illégal. C’est lui qui est responsable des effets euphorisants et psychotropes du cannabis. Le THC donne aussi une sensation d’endormissement, ce qui peut bien entendu s’avérer extrêmement dangereux. La vente de produits contenant du THC est donc tout simplement prohibée en France. Seuls les produits de la vape qui contiennent moins de 0,2% de cette substance sont autorisés à la vente. On parle alors d’e-liquide au CBD, un autre composant du chanvre qui n’a pas d’effets psychoactifs.
Les e-liquides au CBD c’est donc légal ?
Le cannabidiol dit aussi CBD est un composant du chanvre. Il n’a pas d’effets psychoactifs mais peut cependant d’après les indications du Parisien altérer la vigilance. Les médicaments qui en contiennent sont autorisés, puisque le CBD aurait des effets relaxants. C’est également le cas des e-liquides au CBD, qui selon le ministère de la Santé sont autorisés. Ce qui est interdit c’est la fabrication, la détention et le transport de cannabis et de ses composants. En clair, il y a un véritable flou juridique à ce sujet.
Pour être plus précis à ce sujet, la vente et la possession d’e-liquides au CBD est autorisée à condition qu’ils contiennent moins de 0,2% de THC. Ce qui est cependant prohibé, c’est de donner, de vanter de potentielles propriétés thérapeutiques, d’utiliser un vocabulaire médical pour parler des effets des e-liquides au CBD.