Le dernier rapport de l’OFDT « Consommations de tabac, alcool, cannabis et autres drogues en France et en Europe, à 16 ans », fait état d’une baisse de l’usage du tabac chez les moins de 15 ans en France. En 2015, un adolescent sur deux de moins de 16 ans admet avoir fumé du tabac au moins une fois au cours de sa jeune vie. Sans distinctions faites entre les filles et les garçons. 26% des adolescents avec une légère prédominance féminine (28% contre 24%) ont testé le tabac au moins une fois au cours des 30 derniers jours. Le tabagisme chez les jeunes avait subi une baisse continue entre 1999 et 2007 avant de subir une hausse en 2011 puis une nouvelle baisse, inférieure aux taux observés en 2007 actuellement.
Consommation de tabac en Europe : une répartition inégale chez les moins de 16 ans
D’après les résultats de l’enquête de l’OFDT, il ne semble pas exister de lien entre le lieu d’habitation et la consommation de tabac en Europe. toutefois, le tabagisme chez les jeunes et moins élevé dans les pays nordiques et plus élevé dans les pays de l’est. Les français sont au dessus de la moyenne européenne : 26% contre 22%. Les jeunes de l’Hexagone sont à la 11ème position des plus utilisateurs du tabac sur les 35 pays de l’enquête. A noter cependant qu’une majorité de pays européens présente des niveaux d’usage du tabac en baisse, à l’instar de la France. La Lettonie est le pays où la diminution est la plus probante.
Consommation de tabac en Europe : méthodologie de l’étude
En 2015, 96046 élèves nés en 1999 de 35 pays ont participé à cette étude. Les pays concernés sont les suivants : Albanie, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Chypre, Danemark, Estonie, Îles Féroé, Finlande, France, Macédoine, Géorgie, Grèce , Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Malte, Monaco, Monténégro, Norvège, Pologne, Portugal, Moldavie, Roumanie, République slovaque, Slovénie, Suède, Pays-Bas et Ukraine. L’analyse a été menée en 2015 selon la même méthodologie pour les 35 pays participants. En France, c’est l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et de l’agriculture et avec la collaboration de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale qui ont mené l’étude. L’échantillon français comportait 2 714 élèves représentatifs des adolescents nés en 1999.