Voici un avis recueilli sur le Nouvel obs sur la cigarette électronique
» La première épreuve ne tarde pas à arriver puisque j’ai rendez-vous avec des amis pour un apéro-mojitos. Les premières taffes ne sont pas vraiment convaincantes, je tire mal dessus…
Mais, lorsque nous sommes à l’intérieur du bar, je nargue un peu mes amis en tirant sur ma vapeur, alors qu’eux doivent sortir sous la pluie fumer leur clope. Je les accompagne dans leurs pauses clope et, très vite, ça devient un jeu. Je me sens un peu ridicule mais aussi amusé de tirer des tafes sur cet embout en plastique.
Le soir, en rentrant chez moi, je continue et décide de ranger mes vraies cigarettes dans un tiroir. Je suis bluffé : aucune sensation de manque et je m’habitue de plus en plus à ce goût de tabac américain que j’apprécie. L’arrêt de la clope se fait en douceur sans grosse rupture traumatique pour mon cerveau, que je leurre en gardant les mêmes sensations qu’avec une vraie cigarette. Ravi !
- Quand mes anciennes cigarettes me dégoûtent
Je ne toucherai plus une clope pendant une semaine, plus de mal à respirer quand je monte mes quatre étages, plus de sensation de « cheminée dans la gorge » au réveil ou en fin de journée, plus d’haleine du fumeur donc moins de chewing-gum… Que des avantages, jusqu’à un matin ou je remplis ma cigarette de son liquide à la va-vite et celle-ci m’envoie du liquide sur les lèvres au lieu de la vapeur habituelle.
Je cours donc me rincer avant de réessayer, mais ça ne marche plus. Je n’ai pas le temps de chercher pourquoi, je ressors le paquet de Malbaré light !
Pendant plusieurs jours, je pense que ma e-cigarette ne fonctionne pas, je reprends donc la vraie, avec une sensation de dégoût, proche de ma première clope quand j’avais 15 ans. Tout de suite, la toux et les difficultés respiratoires reviennent. »
Cet article met en avant la similitude de sensations entre la cigarette traditionnelle et la e-cigarette. En effet, la présence de Nicotine permet à l’utilisateur de ne pas être victime de manque de Nicotine, qui rappelons le est considéré comme la seule substance addictive contenu dans le tabac classique.