Il y a deux types de profils chez ceux qui ont décidé d’arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique : ceux qui ne font que vapoter, et ceux qui « préfèrent » vapofumer. On appelle vapofumeurs, les vapoteurs qui continuent de fumer du tabac. Est-ce grave ? Vapofumer empêche-t-il de se sevrer du tabagisme ?
Qu’est-ce que vapofumer ?
Vapofumer, c’est continuer à fumer lorsqu’on passe à la cigarette électronique. C’est continuer de consommer du tabac, alors qu’on utilise la cigarette électronique. Lorsqu’un fumeur fait le choix de se sevrer, il fait face à un long chemin, une ligne de conduite qu’il n’est pas toujours évident de suivre. On vous rassure, vapofumer n’est pas grave, à condition que le consommateur envisage un arrêt du tabac. A vrai dire, le vapofumage peut constituer une première étape dans le sevrage. Il peut être une porte ouverte vers un arrêt définitif. D’ailleurs, Michael Siegel estime que le vapofumage est une conséquence positive. Il voit dans la pratique un premier pas vers le sevrage, et considère que cette combinaison améliorera tout de même l’état de santé global des vapofumeurs. Ces derniers bénéficieront des effets positifs du passage à la vapote – amélioration des capacités respiratoires, limitation des risques cardio-vasculaires entre autres- mais dans des proportions réduites. Rappelons que c’est bien l’arrêt du tabac qui permet de retrouver la santé, et non le passage à la cigarette électronique. Le produit n’améliore pas réellement les facultés respiratoires, c’est sa capacité à aider à l’arrêt du tabac qui en fait un matériel bénéfique à la santé.
Vapofumer oui, mais dans la perspective d’un arrêt
Vapofumer n’est pas grave, à condition que le vapofumeur envisage un arrêt complet, et stop sa consommation de cigarettes quand il se sent prêt, au profit du vapotage. En clair, vapofumer est bénéfique à condition que la pratique soit usée dans un objectif de sevrage : la véritable vocation de la cigarette électronique.