Face à la hausse du tabac, les fumeurs vont encore être frappés au porte-monnaie. Mais qu’ils se rassurent, la dernière version de la cigarette électronique devrait les soulager de ce côté-là, en plus de présenter bien moins de risques pour la santé. Notre contributeur, ancien gros fumeur, est passé du côté des « vapoteurs ». Et il est totalement conquis. Cela fait des années que les fumeurs attendaient un moyen fiable et efficace pour arrêter le tabac!
« Pendant une vingtaine d’années, j’ai fumé environ un paquet par jour. Mais pour la première fois de ma vie de fumeur, la hausse du prix du tabac prévue pour début juillet n’aura aucune incidence sur mon porte-monnaie. Depuis deux semaines, je suis passé à la e-cigarette, ou clope électronique.
Fumeur depuis l’age de 15 ans, j’ai déjà essayé d’arrêter plusieurs fois avec des substituts du type patchs et gommes à la nicotine. J’avais réussi à stopper totalement ma consommation pendant un an et demi, mais pas une journée sans gober ses foutues pastilles mentholées qui, au petit déjeuner ou à l’apéro, se marient très difficilement avec le goût du café ou du vin blanc !
- La cigarette est un agent socio-professionnel
Le facteur social dans ma consommation de cigarettes était très important.
DIfficile de ne pas se sentir exclu lors des soirées où tout le monde fume autour de soi, alors qu’on enchaîne les pastilles à la nicotine. Quand on est fumeur depuis si longtemps, ce vice à quelque chose de transgressif, de libertaire dans nos esprits addicts.
Autre facteur social à ne pas négliger lorsqu’on est fumeur, les pauses clope au travail. Elles rythment la journée, elles vous permettent de sympathiser avec des gens que vous n’auriez peut-être jamais rencontré ou tout juste croisé. Certaines décisions ou certains projets sont finalisés de manière plus informelle par ces petits espaces-temps de convivialité.
Un changement de vie professionnelle, facteur de nouveaux challenges et donc de stress, aura eu raison de mes 18 mois d’effort.
- Les premières cigarettes électroniques ne m’ont pas convaincu!
Lorsqu’il y a quelques mois, j’entends parler des premières cigarettes électroniques, j’accueille ces nouveaux gadgets d’un œil un peu snob. À tel point que je ne pousse pas vraiment mes recherches jusqu’au bout et essaie une simple cigarette électronique jetable vendue en pharmacie, celles qui ressemblent physiquement aux cigarettes mais sont en plastique, la mienne ayant plus la taille d’un cigare.
Quand je tire une latte, la sensation d’épaisseur, de remplissage de la bouche et de la gorge n’y est pas et la différence entre la vapeur et la fumée ne me convient pas. Au bout d’une journée, je retourne donc à mon paquet de « Malbaré » light qui n’était pas resté très loin.
- La révolution de la cigarette électronique en kit
Puis un jour, un ami me fait essayer sa cigarette électronique en kit (qui ressemble davantage à un beau stylo), achetée dans une boutique spécialisée. Je lui raconte mon expérience décevante mais il me dit d’essayer car ce procédé n’a rien à voir avec les jetables et imite les sensations de la vraie cigarette. Un peu dubitatif de devoir appuyer sur un bouton avant de tirer une latte, je suis bluffé, cette sensation d’épaisseur et de remplissage de la gorge, tout y est… sauf le goût, je ne suis pas fan de la pomme !